La « majorité médicale » inventée par les autorités belges pour contourner l’autorité parentale sur la vaccination des mineurs n’est pas aussi simple, au regard de la subtilité de la loi. Audrey Lackner, avocate au barreau de Bruxelles, fait le point sur les fondements juridiques de cette question complexe [1]. Pas simple non plus, l’application du consentement lorsque les deux parents ne sont pas du même avis.

© BAM! Vick

Au cœur de la propagande vaccinale, une ligne rouge vient d’être franchie : celle de cibler nos enfants, de les englober dans l’hystérie du « tout vacciné ». Les écoles de la Région bruxelloise s’engagent dans une croisade de santé publique. Il y a « urgence », nous dit-on ! Sensibilisation des élèves et vaccination scolaire contre le COVID 19 sont au programme de pléthore d’établissements secondaires[1]. Un seul et même objectif pour les communautés francophone et néerlandophone : toucher la tranche d’âges des 12-17 ans. De quoi susciter quelques questions lourdes d’inquiétudes.

Plus d’un an et demi de mesures sanitaires ont eu raison de la santé mentale des jeunes en les privant de contacts, de jobs et d’études. Ballotés quasiment au jour le jour entre les mesures gouvernementales et scolaires, ils ont parfois été stigmatisés, parfois physiquement brutalisés, dans tous les cas maltraités. Le bilan de la crise sanitaire sur la jeunesse est accablant. L’intérêt supérieur de l’enfant, notion juridique fondamentale du droit, aurait-il été négligé, voire ignoré par les décideurs politiques pendant la crise ?

Sitôt créée, déjà boudée : la loi « pandémie » [1], entrée en vigueur le 4 octobre, ne pouvait être invoquée pour justifier les nouvelles mesures restrictives car les conditions d’application n’étaient pas remplies, à savoir une « situation d’urgence épidémique » telle que définie dans le texte. Sur quoi se fondent-elles, alors ?

Le « Pass » à Hambourg exclura même les non-vaccinés qui ne peuvent pas se faire vacciner

Comme le rapporte le NDR (média public allemand) le 29 août 2021, le nouveau pass sanitaire instauré à Hambourg exclura dorénavant tous les non-vaccinés, même ceux qui souhaiteraient se faire vacciner, mais qui présentent des comorbidités, qui le leur interdisent. Pendant les 6 premières semaines, les seules exceptions accordées seront celles aux enfants non-vaccinés jusqu’à l‘âge 18 ans. Après, elles vaudront uniquement pour ceux jusqu’à l‘âge 12 ans.

Le Convoi de la liberté – Freedom Convoy 2022 – long de 70 kilomètres, est arrivé à Ottawa ce week-end, convergeant vers la Colline du Parlement. La revendication principale est la fin des mesures covid à travers le Canada - les « vax pass » ainsi que les masques. L'objectif secondaire est le départ du gouvernement Trudeau. Le mouvement canadien a encouragé et enhardi des mouvements dans d'autres parties du monde, notamment en Australie avec le mouvement Convoy to Canberra [1] et en Europe [2].

Alors que Paul Magnette (PS) et Jean-Luc Crucke (MR) faisaient des déclarations médiatiques autour des hospitalisations covid en soins intensifs en affirmant respectivement que 98% et 100 % des hospitalisés étaient non-vaccinés, le Professeur Laterre (Chef du service des soins intensifs des Cliniques Universitaires Saint-Luc) n’a pas caché son étonnement en livrant une toute autre analyse en direct sur LN24.

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